- pékan
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• 1744; mot algonquin♦ Martre du Canada (Mustela pennanti), dont la fourrure est très recherchée; cette fourrure. ⊗ HOM. Pécan, peccant.pékan ou pécann. m. Martre du Canada (Martes pennanti, Fam. mustélidés) à pelage foncé.|| Fourrure de cet animal.⇒PÉKAN, subst. masc.Martre du Canada. Le pékan ressemble beaucoup à la marte commune (...) mais il s'en distingue par son poil plus foncé, plus lustré et plus soyeux (Lar. 19e).— P. méton. Fourrure de cet animal. Pour la ville l'astrakan est roi. Viennent ensuite le castor, le ragondin (...), le pékan, le petit-gris (Le Monde, 18 oct. 1951, p.9, col. 2).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1703 (LA HONTAN, Voyages dans l'Amérique septentrionale, t.2, p.71: Les Peckans, chats sauvages ou enfans du Diable); av. 1716 peccan (PERROT, Mémoire des Sauvages de l'Amérique, 1864, 56 ds Americanisms); 1738 pécan (LE BEAU, Avantures ou voyage curieux, I, 86 ds FRIED. 1960, p.488); 1744 pekan (CHARLEVOIX, Hist. de la Nouvelle France, V, 197, ibid.). Terme fr. du Canada empr. à l'algonkin des Indiens Abénaquis pékané (FRIED., loc. cit.).
pékan [pekɑ̃] n. m.ÉTYM. 1683; pekan, Buffon, 1765; de pēkanē, mot algonquin.❖♦ Martre du Canada (mustela pennanti) dont la fourrure est très recherchée; cette fourrure.0 Après les meilleurs renards croisés, viennent le pékan, la martre et le foutereau. Ces trois animaux sont des putois, et peuvent, quant à la taille et à la valeur, rester dans l'ordre où nous les avons nommés. La peau d'un pékan monte de vingt à trente-huit francs; celle d'une martre de dix-neuf à vingt-neuf, et celle d'un foutereau de douze à dix-huit.Milton et Cheadle, Voyage de l'Atlantique au Pacifique, in le Tour du monde, t. XIV, 2e semestre, p. 222.❖HOM. Pécan.
Encyclopédie Universelle. 2012.